C’est finalement sous le soleil que nous prenons le départ du semi-marathon.

 La météo nous avait annoncé des orages et des pluies diluviennes. N’en menant pas large, je m’étais équipé pour affronter la tempête avec protections coudes et genoux façon samouraï.

Dès le premier tour, le rythme est donné par MG (25 km/h), il est vrai que je me suis un peu emportée, je voulais absolument attraper un peloton, histoire que nos 10 tours à parcourir nous paraissent moins long.

 Au deuxième tour, mon vœu est exhaussé : nous nous accrochons à un train de trois patineurs composés de deux gars de

Troie

et une patineuse d’Air France.

 Le peloton s’entend bien, nous prenons à tour de rôle la tête du peloton et resterons ensemble jusqu’ au dernier tour.

Au bout de 54 minutes 51 secondes (un record pour Patrick et moi), nous passons la ligne d’arrivée sans avoir vu une goutte de pluie et sans chute.

Merci à Guylène d’Air France et aux deux patineurs de Troie d’avoir partagé ce semi-marathon avec nous.

 Nous garderons un très bon souvenir de cette course.

 

 Après tous ces efforts, nous avons pu admirer les « élites » lors de leur marathon, « baver » devant leur patinage proche de la perfection, encourager quelques connaissances notamment d’Air France.

On en a pris pleins les yeux et le spectacle était au rendez-vous avec une échappée à mi-course de Bart Swing et Ewen Fernandez chez les hommes, qui n’ont pas été rattrapés par le peloton malgré les attaques répétées de Joey Mantia et de Nolan Beddiaf.

Chez les femmes, une patineuse chinoise très puissante s’est échappée seule et a terminée première avec une très grande avance sur le peloton féminin : impressionnant.

 Vivement l’an prochain !

Patrick C & MG