Courir un marathon en roller c’est une épreuve, mais le faire à Berlin c’est une aventure inoubliable. C’est peut-être pourquoi on le fait et on le refait trois fois, quatre fois…
L’aventure a commencée en janvier quand « 2 jeunes depuis longtemps » décident de s’inscrire. Gestionnaires de temps libre (retraités) nous sommes tenté par un peu de tourisme, le voyage commencera donc le mercredi, trois jours pour visiter (une petite partie de) la ville.
Trouver des vols, un hébergement (notre hôtel habituel ne pouvant nous accueillir toute cette période), organiser notre voyage, s’inscrire au marathon, nous pris quelques jours et bon nombre de messages. Fin avril tout est en ordre, il ne reste plus qu’a attendre septembre.
Etre au top début septembre suppose un entrainement pendant toute la période estivale ; cela tombe bien deux rendez-vous hebdomadaires sont prévus à l’Ile de Loisirs, version actuelle des randos « coucher de soleil dans le Vexin ».
Ainsi donc mercredi 12 septembre nous arrivons dans la capitale allemande. D’abord aller à l’hôtel près de Rosa Luxembourg, cela rappellera quelque chose à des plus anciens. Puis promenades, visites : la porte de Brandebourg, le Reichstag, Postdamer platz… et récupérer nos dossards à Tempelhof. Sans oublier quelques bières (avec modération).
Samedi 15, c’est le grand jour de l’épreuve ; les habituées de marathon, à Berlin ou ailleurs, connaissent ce moment de fébrilité, de préparation du matériel ; vérification et re-vérification.
A 14h00 nous sommes sur la pelouse (plutôt cramée) devant le Reichstag pour chausser, puis nous rejoignons les blocks de départ ; la mise en scène est grandiose, chaque top est précédé des tonitruants sons de cloches de Hells Bells de AC/DC… Impressionnant !
C’est parti, 42.195 kilomètres à rouler, essayer d’accrocher un peloton, le suivre, éviter la chute, souffrir un peu (parfois beaucoup), avant l’entrée sur l’avenue Unter den Linden et de passer sous la porte de Brandebourg, plus que 300 mètres et c’est l’arrivée, la médaille qu’on nous passe autour du cou, la couverture qu’on nous met sur les épaule, le réconfort d’un peu d’eau, d’un morceau de banane, d’orange et ces rollers que l’on retire les pieds en feu mais heureux d’être là. Ha j’oubliais une dernière formalité, on est à Berlin, le réconfort sera aussi dans le(s) verre(s) de bière (sans alcool, mais bonne) offert à tous les participants.
Après la douche bienfaisante, on se retrouve pour le dernier repas à Berlin (demain matin c’est le retour) devant le jarret de porc (devenu traditionnel pour nous) et une weissbier (normal : sportif mais pas ascète) dans la taverne de l’Alexanderplatz.
Et une nuit bienfaisante !
Qui vient l’année prochaine ?
Jean Victor