Les 24 heures Du Mans sont maintenant un grand classique ; 19 ans d’existence et presque autant de participation pour certains. Le maillot rose fuchsia était encore bien présent sur l’autodrome. 12 patineurs formaient notre équipe dans la série « Découverte » : 7 adultes et 5 adolescents ; 14 ans pour le plus jeune, 70 pour les moins jeunes.

La semaine précédente une multitude d’échange de mails pour définir qui fait quoi, qui emporte quoi, qui possède tel ou tel chose : tentes, réchaud, four micro-onde, tables, chaises…

Vendredi après-midi les deux premiers coureurs arrivent sur place et retrouvent l’emplacement habituel (inoccupé, super !). La tente est rapidement montée et le camp installé.

18 heures : les dossards sont retirés, ne reste plus qu’a attendre le reste de l’équipe.

Samedi matin, des petits groupes, en fait des familles, arrivent chacun à son tour, les voitures pleines de matériel. Ce matériel est un peu l’obstacle à un covoiturage plus important, à améliorer. Tout le monde s’installe, l’ambiance est joyeuse, avec cette légère tension précédant une épreuve sportive, trois d’entre nous participent pour la première fois.

Et le temps : il faut beau, très beau, l’inquiétude concerne la température et le soleil très puissant en ce début d’après-midi.

13 heures, le paddock ouvre, un immense convoi de chariots, remorques, diables…lourdement chargés, se dirige vers ce dernier ; important l’installation !

14 heures, première épreuve : les qualifications, Lou (j’ai un doute, vérifier si c’est bien elle qui les a faites) s’y colle.

15h50, le départ est proche, Aurélien, parmi plus de 300 autres, entre sur la piste, nous, nous sommes dans les gradins, les rollers sont posés sur le bord opposé, le bruit est assourdissant, la température monte encore d’un cran, pas seulement du au soleil.

15h59 la sono envoie « l’Entrée des Gladiateurs ». 15h59m55s… 56… 57…58… 59…

16h00, tous s’élancent, traversent la piste et « littéralement » sautent dans ses rollers, c’est parti pour 24 heures.

Le planning, proposé par Jean-Stéphane et accepté pour tous, prévoit 2h de course pour chacun. Trois groupes, les jeunes : Lou, Marine, Aurélien, Quentin et Thibault –

Les « forts » : M.G, Jean-Stéphane, Frédéric

Les « moins forts » :

Emmanuelle, Michel, Robert, Jean-Victor.

Les relais se suivent, chacun appréciant la montée vers le pneu (la chaussée refaite est un vrai billard). Le soleil et la chaleur sont un vrai supplice mais tout se passe bien et se passera bien jusqu'à la fin, sans chute, sans blessure, sans malaise… Un seul mot d’ordre : boire, boire, boire… leitmotiv répété par Anne-Lise.

N’oublions pas Anne-Lise et Pascale, nos deux accompagnatrices. Elles ont été aux petits soins pour nous, un grand merci à elles deux. La nuit, les mineurs ne pouvant rouler entre 22h00 et 9h00 deux groupes d’adultes assurent la continuité des relais. La température ne baisse pas mais l’absence de soleil rend l’effort acceptable. Chaque équipe assure une partie de la nuit et peut dormir l’autre.

Dimanche midi, l’équipe au grand complet est reconstituée, plus que 4h, la chaleur est encore là, l’air lourd fais craindre des orages ; il n’en sera rien.

16h00 fin de la course ! Nous sommes heureux de l’avoir fait, soulagé que rien de fâcheux ne soit arrivé à notre sympathique, même si les équipes de secours sont beaucoup intervenues.

C’est fini, il faut ranger, remporter le matériel vers le camping et ranger dans les voitures.

Les 24 heures 2018 : une grande année ! Et l’an prochain, pour les 20 ans combien d’équipes : du rose fuchsia partout sur le circuit… pourquoi pas !

 

Jean Victor