En décembre l’idée de participer à l’épreuve des 24 heurs roller est lancée. Ce n’est pas une nouveauté pour certains de Roller Zone 4 ; certains même sont devenus des habitués avec une douzaine de participations (hein, Robert). L’équipe se constitue donc, avec un peu de mal, mais avec le renfort de trois extérieurs, on y arrive. La présence de 4 adolescents nous classe dans la catégorie « Découverte » et nous avons le dossard 9066 ; attention de ne pas le mettre à l’envers. Une semaine avant les discutions vont bon train : qui part quand, qui a une tente, une table, une bouilloire électrique (je ne vise personne), une rallonge… la liste n’est pas exhaustive, la pratique nous a appris qu’il vaut mieux plus que moins.

Vendredi un premier véhicule part, chargé d’un maximum de tentes ; le but étant d’occuper la « meilleure place » et suffisamment d’espace pour ceux qui arriveront samedi. La meilleure place : c’est très relatif il suffit d’une bande de joyeux fêtards à 20 mètres pour penser que l’emplacement de l’an dernier était mieux (en fait, on a oublié que l’an dernier on avait les mêmes… ou leurs frères, les 24 h sont un événement très festif).

Samedi matin les « Zonequatristes » (oui je sais ! C’est un néologisme, il manquait dans mon dictionnaires) arrivent chacun à leur tour et notre camp continue de s’étendre. On parle, on rit, on échange des conseils, des impressions, c’est joyeux en attendant 16 heures ; heure fatidique ou commence l’épreuve (dans tous les sens du terme).

A 11 heures : la parade, nous (re)découvrons le circuit, 1 tour pour tous, patineur, famille, enfants… puis 1 tour pour faire connaissance avec la piste, le bitume (au demeurant excellent) ; c’est le cas pour Manon, Aurélien, Martin, Quentin, Bruno et Pierre. C’est aussi le moment de visiter les différents stands et de faire quelques emplettes : roues, chevillères, maillots… et même patins.

Après midi, Aurélien est choisi pour faire l’épreuve de qualification qui définira la place de notre équipe sur la ligne de départ, et c’est Martin qui prendra le premier départ.

15 h 55 chacun dépose ses rollers sur le bord opposée de la piste et se positionne en face en attendant l’instant de courir, en chaussettes, de chausser ses patins et de s’élancer pour deux tours avant de passer le relais au suivant. Chacun fait, ensuite, un tour. Le temps est légèrement couvert, pas trop chaud mais il ne pleut pas ; le vent, faible au début, deviendra assez fort dans la soirée, et de face dans la ligne droite aïe, aïe, aïe…

L’équipe au complet est installée dans son box, les tables sont couvertes de tout le nécessaire : eau, jus de fruit, fruits secs, café… et Anne-Lise, veille… un grand merci à toi. Un grand merci, également, à Marie, notre kiné, qui avec ses doigts de fée nous a redonné souplesse et vigueur, ainsi qu’a deux accompagnateurs, Jean-Marie et Régis pour leur aide. Nos chers ados n’ont pas le droit de patiner de 21h00 à 9h00 le matin, se sont donc les 7 adultes qui vont faire la nuit ; Jean-Stéphane, Bruno, Robert et Pierre vont assurer de 21h00 à 4h00. Je ne vous ai pas encore parlé des trois patineurs venus de l’extérieur : Bruno est le papa de Martin, Pierre (il rêvait de faire les 24 heures) nous est venu d’un club près d’Agen,  Jean-Yves, beaucoup plus connu, est un ancien du club. La deuxième partie de la nuit, 4h00 / 9h00 est assurée par Jean-Yves, Patrick et Jean-Victor. Cela permet à tous de dormir (un peu).

Dimanche matin, les jeunes reprennent le flambeau pour une partie de la matinée, avant que l’équipe se retrouve au complet pour la fin des 24 heures et c’est encore Martin qui se dévouera pour faire les trois dernières rotations.

Ha ! J’oubliais le temps : sec, plus ou moins venteux, jusqu'à 14h00 où une petite pluie, heureusement de courte durée, est venue mouiller le bitume. Ce dernier vite séché par le vent.

Quelques chiffres :

Nous avons fait 122 tours, soit 511 kilomètres, cela nous classe à la 152 ème place sur environ 400 équipes et 33 ème sur 67 dans notre catégorie. Honorable, n’est ce pas ?

Une épreuve, oui, mais quel bonheur de l’avoir fait. Bonheur d’autant plus grand que nos quatre jeunes ont assuré comme des « bêtes » en plus de leur gentillesse ; une petite pensée particulière pour Manon, seule douceur féminine dans cette équipe de « brutes » ; on a à peu près réussi sur la pyramides des âges, mais la parité…

Alors qui vient l’an prochain ? Combien d’équipes Zone 4 pour qu’il y ait du rose fuchsia partout ; ce n’est pas difficile, juste un peu fatigant, mais quel souvenir.

Jean Victor